dimanche 20 mai 2012

Ma réaction reprise par la presse concernant la parallèle entre Nicolas Sarkozy et le Maréchal Pétain


 

Election présidentielle. Emmanuelle Haziza : « J’ai été choquée par ce lynchage médiatique sur Nicolas Sarkozy »


La conseillère municipale UMP de Villeurbanne a vivement réagit à la une du quotidien L’Humanité qui comparait Nicolas Sarkozy au maréchal Pétain. Pour la candidate aux législatives de la 6e circonscription du Rhône, il y a un abattage médiatique contre la personne du président-candidat...
« La une de l’Humanité comparant Nicolas Sarkozy à Pétain m’a vraiment scandalisée. Quand j’ai découvert cette une, j’ai trouvé ça outrancier et je me suis vraiment indignée car si pour certaines personnes c’est normal de comparer le chef de l’Etat à Pétain, pour moi ça ne l’est pas. Je trouve que c’est banaliser cette période de l'histoire. Cela porte atteinte à toutes les personnes contre le révisionnisme et le négationnisme. J’ai été profondément choquée. Je pense qu’on assiste à une manipulation des cerveaux, à un lynchage médiatique. Toutes ces personnes qui se réclament de l’humanisme, de la fraternité et du respect, au lieu de s’ériger en donneur de leçons, ils devraient revoir leur copie. La presse va trop loin pour le coup. Ce n’est pas dans l’intérêt général des Français de faire une campagne de ce niveau là. Je ne mets pas tous les journalistes sur le même plan, mais j’estime que dans cette profession il faut être objectif, avoir une certaine déontologie.
Quand Nicolas Sarkozy a parlé hier des médias sur le plateau de l’émission Des Paroles et Des Actes de France 2, il n’incrimine pas vraiment la presse. Je pense que durant cette campagne, les neuf autres candidats étaient unanimement contre Nicolas Sarkozy. Je vois une presse qui essaye de faire passer Nicolas Sarkozy comme un Pétainiste ou un Lepéniste. Le terme de « vrai travail » utilisé par Nicolas Sarkozy et qui lui a valu cette une, a été une expression malencontreuse, un dérapage de langage. Il l’a reconnu et s’en est excusé. En politique, on emploi des termes forts, mais c’est un non-sens de parler d’idéologie pétainiste à propos de ça. Jamais de ma vie, je pourrais soutenir un parti avec cette idéologie. »

Emmanuelle HAZIZA se dit scandalisée par les comparaisons inacceptables entre Nicolas SARKOZY et PETAIN, récemment faites dans le journal L’Humanité et par des amalgames historiques, qui n’ont pas lieu d’être.

« Je ne peux pas me taire. Ces amalgames ne sont pas que diffamatoires et injurieux contre le chef de l’Etat. Ils banalisent complètement l’horreur de la collaboration et desservent l’actio
n des associations mémorielles, dans lesquelles je me suis investie et qui se battent contre l’oubli.

Je me suis engagée en politique pour défendre des idées et des valeurs, pas pour cautionner l’outrance.


Dans cette campagne présidentielle, une ligne rouge est à nouveau franchie.


Ces propos sont d’autant plus inacceptables qu’ils viennent de journalistes professionnels, censés avoir une déontologie et ne pas céder à la tentation d’une campagne « caniveau », qui ne permet en aucun cas aux Français de choisir le futur Président sur un projet et un contenu politique. »

Comparaison Sarkozy/Pétain : Emmanuelle Haziza dénonce "l'outrance"

La conseillère municipale de Villeurbanne et candidate UMP aux législatives dans la 6e circonscription du Rhône juge dans un communiqué ces propos comme "inacceptables." "Je ne peux pas laisser dire de telles choses. Ces amalgames ne sont pas que diffamatoires et injurieux contre le chef de l’Etat. Ils banalisent complètement l’horreur de la collaboration et desservent l’action des associations mémorielles, dans lesquelles je me suis investie et qui se battent contre l’oubli" déclare la candidate à la 6e circonscription.  Le journal L’Humanité avait comparé en Une l’actuel président de la République au maréchal Pétain. "Ces propos sont d’autant plus inacceptables qu’ils viennent de journalistes professionnels, censés avoir une déontologie et ne pas céder à la tentation d’une campagne 'caniveau', qui ne permet en aucun cas aux Français de choisir le futur Président sur un projet et un contenu politique" a conclu Emmanuelle Haziza.

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