Madame, Monsieur, Les 10 et 17 juin prochains, vous élirez votre Député. C'est un choix important pour notre pays, mais également pour Villeurbanne. Au lendemain de l'élection présidentielle, à l'heure ou le courage doit s'imposer face à toutes les démagogies, je me présente devant vous pour devenir votre future députée.
vendredi 15 juin 2012
Dimanche 17 juin 2012 second tour des élections législatives : tout est possible si vous le décidez !
"Chères Villeurbannaises, chers Villeurbannais,
Débat du second tour des élections législatives, le vendredi 15 juin 2012 à 20h45 sur TLM
Je vous invite à suivre le débat du second tour des élections législatives organisé et diffusé par TLM ce vendredi 15 juin à 20h45.
Retrouvez le débat sur ce lien :http://www.tlm.fr/Revoir-une-emission?pgid=9724443
Meeting du second tour des élections législatives au CCVA le jeudi 14 juin 2012
Article du journal Le Progrès en date du vendredi 15 juin 2012
« Seuls les combats qu’on ne mène pas sont perdus d’avance. »
Emmanuelle Haziza, candidate UMP, entend bien ne pas baisser les bras
d’ici le second tour des élections législatives dimanche. Hier soir, au
centre culturel, après un discours de soutien chaleureux d’Henry
Chabert, candidat en 2007, la jeune conseillère municipale l’a martelé
en présence d’une cinquantaine de sympathisants. « Il n’y a pas de
fatalité à voter à gauche dans notre ville », a-t-elle souligné,
présentant à ses auditeurs ses valeurs et son projet. « Il reste deux
jours pour être les premiers. C’est possible et c’est à notre portée »,
estime Emmanuelle Haziza, désireuse de convaincre indécis et
abstentionnistes de se rendre aux urnes pour permettre un « renouveau ».
«
Enfant de Villeurbanne », la candidate « considère que l’élu est là
pour servir ses concitoyens » quand ses adversaires politiques,
juge-t-elle, « considèrent que Villeurbanne est leur fief ». Si elle est
élue, la jeune femme aura à cœur de prendre en compte une nécessité -
le désendettement du pays - et d’agir en fonction de trois priorités :
la sécurité, le logement et l’emploi. Trois domaines dans lesquels son
projet, celui de l’UMP, la place en désaccord avec les orientations du
Parti socialiste. Dimanche, les électeurs auront, selon elle, « la
dernière occasion d’empêcher la concentration des pouvoirs entre les
mains d’un seul parti ».
Discours du 14 juin 2012 au CCVA
"Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Quel
plaisir de nous retrouver ensemble ce soir, quel plaisir de sentir votre motivation, votre énergie, votre
détermination.
Dimanche,
la confiance de 10.000 Villeurbannaises et Villeurbannais ont placé les valeurs
et le projet que nous portons pour la France, avec Jean-Paul REGNAULT, mon
suppléant, dans la 6e Circonscription du Rhône. Il nous reste 2 jours pour être les premiers ! C’est
possible ! C’est à notre portée !
Mon
histoire personnelle, mes engagements, notamment associatifs auprès d’anciens
combattants et déportés n’ont cessé de guider à chaque instant mes pas dans
cette élection législative.
Ils
m’ont également donné la conviction que seuls les combats que l’on ne mène pas
sont perdus d’avance et qu’il n’est plus
beau combat que de se mobiliser de toutes ses forces, jusqu’à la dernière
seconde pour son pays, pour ses concitoyens.
Si
je me suis engagée. Si je me suis présentée à cette élection. Si je suis devant
vous ce soir c’est pour Villeurbanne,
c’est pour la République, c’est pour la France !
1. VILLEURBANNE
Je suis une enfant de Villeurbanne. J’y suis née et j’y ai grandi.
Contrairement à nos adversaires, pour
moi Villeurbanne n’est pas réduit au statut de fief électoral, c’est ma
vie !
27e
ville de France, Villeurbanne n’a ni le
rayonnement, ni les responsables politiques qu’elle mérite.
Conseillère
municipale depuis 2008, je constate chaque jour un peu plus à quel point les
élus socialistes et verts de Villeurbanne ont oublié depuis des décennies le sens de l’action publique et de
l’engagement politique.
Au
pouvoir municipal depuis plus de 150 ans
et mandataires du pouvoir parlementaire
dans la circonscription quasiment sans aucune interruption depuis 50 ans,
ils considèrent que Villeurbanne leur
est acquise, que Villeurbanne leur appartient.
Ils
considèrent que c’est aux électeurs de servir leurs ambitions personnelles
d’élus. Je considère que l’élu est là
pour servir à chaque instant ses concitoyens et non l’inverse. Le temps du
changement est venu.
En
pensant que Villeurbanne leur était à jamais acquise, ils ont perdu le sens du service, allant jusqu’à oublier l’héritage de
leurs propres prédécesseurs. Charles HERNU ne pourrait cautionner ce que Monsieur BRET et Madame CROZON font de
leurs mandats : c'est-à-dire rien. En tout cas rien au service de leur
ville, rien au service de ceux qui leur ont fait confiance, rien au service des
Villeurbannaises et des Villeurbannais.
Je
veux, avec vous, fort de vous, portée par vous, leur montrer que Villeurbanne appartient aux Villeurbannais
et que c’est améliorer le quotidien des Villeurbannais qui nous guide à chaque
instant.
Ensemble nous pouvons faire gagner le
renouveau et le renouvellement de la vie politique à Villeurbanne. Ensemble nous pouvons offrir aux
Villeurbannais une alternance que beaucoup espèrent sans encore oser franchir
le pas, tant il est parfois difficile de changer, surtout dans les temps
difficiles que nous connaissons actuellement.
Ensemble
nous pouvons redonner espoir aux
Villeurbannais, en leur montrant que contrairement à ce que défendent nos
adversaires, il n’y a pas de fatalité.
Notre ville est riche de
potentialités formidables, de talents innombrables, d’envies, d’audaces,
d’énergies qui ne demandent qu’à être soutenues et encouragées et non bridées.
Le Député est un ambassadeur. Il est un facilitateur qui doit être à l’écoute permanente de ses
concitoyens et faire le lien entre
les différents acteurs pour que naissent
les projets, pour que les problèmes trouvent leurs solutions : à
Villeurbanne, à Lyon ou à Paris.
Je
veux remplir cette tâche en étant Députée
à plein temps. En faisant passer les
impératifs de ma mission avant les avantages de la fonction. Je ne
candidate pas à un statut mais à un engagement. Si les Villeurbannais me font
confiance j’agirai avec eux et pour eux.
Tout le temps et passionnément.
Mes
combats seront ceux du quotidien et de la lutte contre la crise et ce à travers
3 priorités : la sécurité, le
logement et l’emploi à travers le développement d’un tissu économique
local.
La
sécurité : elle est la
première des libertés. Quelle qualité de vie sans sécurité ? Quelle vie
familiale sans sécurité ? Quelle activité économique sans sécurité ?
Quelle éducation pour les enfants sans sécurité ? La puissance publique doit remplir son rôle pour que la loi du plus
fort sur le plus faible n’ait plus le droit de citer dans nos rues, dans
nos parcs, aux pieds de nos immeubles, dans les transports publics, à la sortie
de nos lieux de culte… Là où Monsieur
BRET et Madame CROZON proposent dogme et angélisme, je propose pragmatisme et
responsabilité. L’insécurité ne cesse d’augmenter à Villeurbanne et le
budget consacré à la combattre ne cesse de baisser ou stagner. Les socialistes consacrent aujourd’hui
moins de 4% du budget municipal à vous protéger. C’est un combat permanent
que nous menons au Conseil Municipal au sein du groupe auquel j’appartiens et
présidé par Henry CHABERT. L’immonde agression survenue la semaine dernière
montre que tout ceci n’est pas que parole, mais bien une réalité. Pendant que
le Maire ou la Députée sont en sûreté dans leurs bureaux, vous êtres vulnérables et c’est ce que je
n’accepte plus pour les Villeurbannaises et les Villeurbannais.
En France et en particulier depuis
2007, beaucoup a été fait pour accroître la sécurité des Français. La
délinquance y a globalement baissé de 8%.
Depuis 2002, la baisse est de 17%, dont 40% d’homicides en moins, 12% de
violences sexuelles en moins, 29% d’atteintes aux biens en moins, alors que la population française a
augmenté de 3,2 millions d’habitants sur la même période.
Le taux d’élucidation des affaires signalées aux services de police et de
gendarmerie était de 26% en 2002. Il est aujourd’hui de 39%.
En dix ans, la mortalité et
l’insécurité routières, ne l’oublions pas, car c’est aussi une forme
d’insécurité, ont été divisées par 2.
32 000 vies ont été épargnées
en 5 ans.
Comment pourrions-nous accepter que
Villeurbanne demeure dans l’insécurité totale, uniquement parce que ce n’est
pas la priorité, ou disons le autrement la
tasse de thé de la gauche locale.
Et comment pourrions-nous accepter
que celle-ci demeure aux responsabilités et en prenne éventuellement sur le
plan national, alors qu’elle n’a rien prévu dans son programme pour vous
protéger, vos enfants et vous-mêmes, et rejette tout développement de la
vidéoprotection, sur le simple fondement de ses blocages idéologiques ?
Que
nous promet-elle, cette gauche donneuse de leçons ?
Elle
nous promet simplement un retour à la gestion du gouvernement Jospin, sous
lequel la délinquance a progressé de 18% et les violences aux personnes de 70%.
Dans
ce domaine, il ne nous faut pas stagner ou régresser. Il nous faut persévérer.
Le
logement : il est un
droit, et il est de la responsabilité des élus locaux et des parlementaires de s’engager pour que les habitants de leurs
circonscriptions puissent se loger et vivre dans la dignité. Si je suis
élue Députée de la 6e circonscription, je serai mobilisée à fond, je
donnerai le maximum de moi-même pour que se construisent de nouveaux logements,
c’était le sens de notre proposition de 30% de constructions supplémentaires
pendant la présidentielle. Il faut également construire des logements à coûts
maîtrisés pour les classes moyennes. Enfin, il faut que se développe
l’accession sociale à la propriété. Notre
ville a pris un retard considérable sur tous ces chantiers.
Là encore, le courage fait
cruellement défaut à la gauche et à mon adversaire socialiste en particulier.
Si vous cherchez dans son programme
quelque signe dans le sens d’une lutte contre le « mal logement »,
vous n’en trouverez aucun.
Aucun à la mesure des 600 000 ménages
supplémentaires devenus en France propriétaires de leur logement depuis 2007.
Aucun à la mesure de l’accession sociale
à la propriété qui a permis, depuis 2007, une progression de
35% des ventes de HLM à leurs occupants, grâce au seul Etat. Les collectivités
locales et notamment les bailleurs sociaux, dont les grandes communes et
communautés dirigées par les socialistes sont les principaux actionnaires,
n’ont pas rempli leur rôle, pour ne pas dire n’ont rien fait.
Ah si, ils ont augmenté les loyers
des logements sociaux, une honte en temps de crise !
Aucun autre signe à la mesure de
l’effort public de 40 milliards d’euros consacré chaque année depuis 2007 au
logement, soit 27% de plus qu’auparavant et, malgré la crise, 25% de logements
de plus construits qu’entre 1997 et 2002 !
Aucun signe à la mesure des 600 000 logements sociaux financés
en 5 ans, soit 2 fois plus qu’entre 1997 et 2002 !
Aucun signe à la mesure de tous ces emplois sauvés dans le secteur de la
construction, aucun à la mesure de tous ces EcoQuartiers que nous avons promu,
aucun à la mesure de la rénovation urbaine dans laquelle l’Etat a investi 14
milliards d’euros sur plus de 500 quartiers délaissés.
A vrai dire, que promet la gauche ? Là encore, rien.
D’ailleurs, elle n’ose même pas, une fois n’est pas coutume, promettre
quoi que ce soit sur ce point.
Pourquoi ? Tout simplement parce que, si entre 2007 et 2012, les
prix moyens des loyers ont cru en France d’un peu plus de 5%, ils avaient
progressé de 18% entre 1998 et 2002, et qu’ils nous préparent la même chose
pour les 5 prochaines années !
Enfin,
la priorité doit être donnée à l’emploi.
La France traverse depuis 2008 l’une des
pires crises économiques et financières de son Histoire.
Les réformes et la mobilisation du
précédent Gouvernement et de Nicolas SARKOZY ont permis de nous sauver du
destin de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal ou
encore de l’Italie.
Il
était cependant impossible de neutraliser immédiatement tous les effets de la
crise et nombre de nos concitoyens ont
été touchés par le chômage, par la désindustrialisation.
La
solution ce n’est pas d’inventer des
noms de ministères farfelus comme celui « du redressement productif ».
La
solution c’est de développer les réseaux économiques locaux, composés par les
TPE et PME. Ce n’est pas les écraser de fiscalité, ni écraser de fiscalité les
classes moyennes qui leur correspondent et qui font vivre notre pays. Il est là
le seul secret de la réussite de l’Allemagne !
Beaucoup
a été fait en 5 années de lutte permanente contre la crise. Car pour lutter
contre la crise et pour l’emploi, il faut lutter pour la croissance et pour le
pouvoir d’achat :
-
Le
sauvetage de notre système bancaire, qui permet le financement de nos
investissements productifs et de notre consommation
-
4
millions d’emplois salariés dans l’automobile et le bâtiment sauvés par des
mesures exceptionnelles
-
34
milliards d’euros, issus du Plan de Relance, bénéficiant à près de 1 500
projets, sauvant directement plus d’1 million d’emplois
-
35
milliards d’euros d’Investissements d’avenir dotant notre enseignement
supérieur et notre recherche (19 milliards), nos filières industrielles et nos
PME (7 milliards), les secteurs du développement durable et de l’énergie (5
milliards) et le numérique (4 milliards).
-
Les
aides à la consommation, qui n’ont pas été oubliées : 4 millions de foyers
ont vu leurs 2ème et 3ème tiers provisionnels
d’imposition pour 2009 supprimés. 3 millions de familles modestes ont reçu une
prime de 150 euros, des versements anticipés du RSA ont été effectué en avril
2009, des bons d’achat de 200 euros de services à la personne ont été
distribués, soit un total de plus de 2,5 milliards d’euros de pouvoir d’achat
en plus pour les plus modestes
-
Les
droits des demandeurs d’emploi ont été améliorés dès avril 2009, avec la
nécessité d’avoir travaillé 4 mois (contre 6 auparavant) pour bénéficier de
l’allocation chômage.
-
Près
de 2 milliards d’euros ont été mobilisés en plus pour la formation des
demandeurs d’emploi, et notamment ceux arrivant en fin de droits
-
1,2
million d’embauches grâce au « zéro charge » pour l’embauche d’un
salarié dans les très petites entreprises.
-
C’est aussi la
loi TEPA, qui a profité à près de 10 millions de salariés qui ont bénéficié
d’un gain annuel moyen de 500 euros grâce aux heures supplémentaires exonérées.
Pour un
salarié au SMIC, 4h supplémentaires chaque semaine ont représenté un gain net
d’impôt de 1 900 euros par an.
-
95%
des Français ont été exonérés de droits de succession, toujours grâce à cette
grande loi
-
Le
RSA a permis à 150 000 Français de sortir de la pauvreté et a été étendu
aux jeunes actifs de moins de 25 ans
-
4
milliards d’euros de Crédit Impôt Recherche ont été instaurés au profit des
entreprises qui innovent (dont 8 000 PME)
-
La
suppression de la taxe professionnelle a allégé de 5 milliards d’euros les
charges de nos entreprises
-
Le
Label « Origine France Garantie » identifie les produits dont au
moins 50% de la valeur ajoutée a été produite en France
-
Parallèlement,
notre économie est devenue de plus en plus propre :
o
nos
émissions de gaz à effet de serre, à coup de mesures multiples, sont désormais
inférieures de 10% à celles de 1990
o
L’objectif
« 23% d’énergies renouvelables en 2020 » a été fixé partout en
Europe, à l’initiative de la France et sur la base de plus de 30 milliards
d’euros d’investissements intérieurs et extérieurs.
Aujourd’hui, en France, nous sommes déjà à 13%.
o
Le
parc solaire a été multiplié par 30 et le parc éolien multiplié par 5
o
500
millions d’euros par an ont été investis au profit de la recherche pour les
énergies renouvelables.
o
3,5
milliards de travaux ont été réalisés, notamment grâce à l’éco-prêt à taux 0,
pour renforcer l’efficacité énergétique des bâtiments
o
Nos
automobiles rejettent désormais 12% de CO2 de moins qu’en 2007
-
La
politique de l’emploi a été dotée de moyens sans précédent, à hauteur de plus
de 13 milliards d’euros par an
-
Un
plan pour l’emploi des jeunes a été doté de près de 2 milliards d’euros, autour
du « zéro charge apprenti », du soutien à l’alternance et aux
contrats d’apprentissage et de professionnalisation
-
Les
filières professionnelles comptent désormais 20% de lycéens de plus qu’en 2008
-
Penser
à l’économie, c’est aussi pour penser au social :
o
Notre
système de retraite par répartition et solidarité intergénérationnelle a été
sauvé, alors qu’il reposait avant sur le financement d’une retraite sur 10 par
la dette !
o
Tous
les minima sociaux (SMIC, allocation adulte handicapé, minimum vieillesse etc.)
ont connu une progression de 25 à 30% entre 2007 et 2012.
o
170
millions d’euros ont été investis par l’Etat dans l’hébergement d’urgence
o
La
scolarisation des enfants handicapés en milieu ordinaire a progressé de 60% depuis
2005
o
La
lutte contre les fraudes fiscales et à la sécurité sociale a permis de
réinjecter près de 70 milliards d’euros dans notre système depuis 2007.
L’augmentation des condamnations de fraudeurs à la sécurité sociale depuis 2007
est de l’ordre de 70% !
o
Une taxe sur
les transactions financières devait entrer en vigueur au mois d’août, au taux de 0,1%
Nous devons poursuivre nos efforts,
aller plus loin, avec un impératif impérieux : la réduction de nos
déficits et de notre dette publique, pour les générations futures et leurs
conditions de vie.
Et ce, par le soutien à notre
appareil productif, par la croissance, par l’emploi et par le pouvoir d’achat,
et non par une hausse de la fiscalité et une France des petits boulots ou des
emplois jeunes !
Or, c’est ce que nous promet la
gauche, qui, par ailleurs, ne chiffre rien, et surtout pas ce qu’elle s’apprête
à prélever sur notre dos, sur votre dos de multiples manières !
Le rôle du Député est, enfin, de
faire rayonner son territoire, de promouvoir le rayonnement de la France, de
rencontrer les acteurs institutionnels, économiques et consulaires pour
favoriser l’implantation d’entreprises sur sa circonscription. Il est aussi là pour aider les
entrepreneurs, les artisans, à trouver des partenaires et des financeurs.
C’est
avec tristesse que je constate chaque jour que ceux qui sont désormais aujourd’hui
en responsabilité, depuis quelques semaines, ne se sentent pas investis de
cette mission.
2. LA REPUBLIQUE
Dimanche
prochain, s’écrira également une page
importante pour ce bien si précieux que nous avons en partage : la République. La République pour laquelle je m’engage, c’est celle de l’équilibre des
pouvoirs et de la diversité des opinions ! Pas une République où la concubine du Président peut désigner ses
favoris aux élections législatives.
Dimanche prochain en votant pour moi
vous refuserez les pleins pouvoirs à un parti unique !
Le
Président de la République est socialiste ; le
Gouvernement est socialiste ; la Cour des Comptes est présidée par un socialiste ;
la grande majorité des grandes villes et départements sont socialistes ;
25 régions sur 26 sont socialistes, beaucoup de relais d’opinion sont
socialistes. Le Sénat est socialiste.
Le 2e tour de cette
élection législative est notre dernière occasion d’empêcher la concentration
des pouvoirs entre les mains d’un clan et d’un seul parti qui ne cesse de faire la preuve de
son sectarisme, en plus de son incapacité à agir.
La République a besoin d’équilibre
des pouvoirs et de diversité.
A
Villeurbanne nous le savons mieux que nulle part ailleurs, les dominations
partisanes ne produisent rien de bon.
C’est
pour cela que je demande aux Villeurbannaises et aux Villeurbannais de me faire
confiance pour incarner une opposition
constructive et vigilante au Parlement.
Si
l’UMP et ses alliés devaient échouer à remporter la majorité à l’Assemblée
Nationale, dimanche, l’enjeu serait
avant tout de priver les socialistes de la majorité des 3/5 des sièges qui leur
permettrait de modifier comme bon leur semble notre Constitution et de mettre
en place le droit de vote des étrangers : porte grande ouverte vers le
communautarisme et le clientélisme.
L’heure
n’est pas à rejouer l’élection présidentielle mais à protéger le futur de la France et de la République. Refusons l’Etat PS et ses pratiques bien connues à
Marseille, dans le Nord et ailleurs …
Voter
pour les candidats de la droite et du centre, dimanche, c’est faire le choix de la France et de l’intérêt
général avant les intérêts partisans.
3. LA FRANCE
Enfin,
j’aimerai parler de la
France. La France, ce beau pays riche de sa diversité et de plusieurs siècles d’Histoire.
Cette France héritière du Général DE
GAULLE, qui a une vocation en Europe et dans le Monde.
Cette
France qui n’est fidèle à elle-même que
dans la grandeur, le courage et la responsabilité.
Nous
faisons aujourd’hui face à une crise
économique sans précédent. Nous devons tenir
notre rang pour nous désendetter, permettre le retour de la croissance et
assurer le futur de nos emplois et de nos enfants.
Créer
60.000 postes de fonctionnaires et repousser l’âge de départ à la retraite revient à ruiner la France et hypothéquer son avenir. Assommer les classes moyennes par la création de dizaines
de nouvelles taxes et impôts c’est asphyxier
la reprise économique. Creuser les déficits c’est renier nos engagements européens et briser la coopération avec
l’Allemagne qui nous a permis de tenir bon jusqu’à présent.
Accorder davantage d’attention aux
criminels qu’à leurs victimes, refuser la justice des mineurs et faire l’apologie de la
consommation de drogues comme le cannabis vont
à l’inverse du rôle de l’Etat qui est celui de la justice et de la protection
des plus vulnérables.
Se
retirer unilatéralement d’Afghanistan en mépris
de nos engagements internationaux, avant de proposer une intervention en
Syrie sans concertation, montrent le danger
que le nouveau Président fait peser sur la voix et le poids de la France dans le Monde
alors que notre pays a retrouvé une place centrale dans le concert des Nations
avec la résolution de la crise entre la Russie et la Géorgie, le sauvetage de
l’euro, les interventions en Côte d’Ivoire, en Libye…
Tous
ces exemples démontrent, et nous le constatons hélas à Villeurbanne, que les socialistes cherchent à entretenir les
pauvretés et les faiblesses à des fins électorales. Ils démontrent qu’entre le Parti Socialiste et la France, c’est toujours leur clan qu’ils choisiront. Ils démontrent qu’entre la réalité
et les lunes du socialisme ils choisiront toujours les lubies.
Le
projet de l’UMP, mon projet,
est un projet basé sur la responsabilité
budgétaire par la lutte contre les
déficits ; il vise le soutien
aux entrepreneurs et au tissu économique local, notamment à travers une
fiscalité allégée et protectrice avec l’introduction de la taxe anti- délocalisations.
Le
projet de l’UMP, mon projet, fait de la sécurité
et du droit à la justice des libertés fondamentales.
Il
fait de l’éducation, de la recherche et
de l’enseignement supérieur des priorités dans la suite de la loi sur
l’autonomie des universités. Enfin, il s’assure que la France demeure cette grande nation, lanterne de la démocratie et des droits de
l’Homme dans le monde.
Il n’y a pas de fatalité
à voter à gauche dans notre ville. Il n’y a pas de fatalité à ce que nos concitoyens
villeurbannais soient mal représentés, à ce que vous soyez mal représentés.
Notre circonscription
est unique et ma motivation inébranlable. Je veux remercier tous ceux qui m’ont entouré, accompagnée
pendant cette campagne. Tous les militants, tous les élus…
Nous avons fait cette campagne, fidèles à nos valeurs, à nos valeurs humanistes, en ne cherchant
pas à mentir aux électeurs sur les défis qui sont ceux de la France. Nous avons parlé avec notre cœur.
Parlez autour de vous, portez ce message ! Plus que jamais j’y crois !
L’abstention, dimanche dernier, montre qu’il n’y a pas une
soif de gauche et de socialisme !
En passant les 3 prochains jours sur le terrain, à la
rencontre des Villeurbannais, nous
pourrons convaincre les abstentionnistes et les indécis, d’offrir à
Villeurbanne une bouffée d’oxygène et de changement.
Dimanche, Villeurbanne
a rendez-vous avec le renouveau !
Merci à vous !
Vive Villeurbanne,
Vive la République et Vive la France !
mercredi 13 juin 2012
Réunion publique d'Emmanuelle Haziza pour le second tour des élections législatives, le jeudi 14 juin à 20h au CCVA de Villeurbanne.
Mobilisation générale pour le 2nd tour
Je vous invite à une GRANDE REUNION PUBLIQUE au CENTRE CULTUREL ET DE LA VIE ASSOCIATIVE DE VILLEURBANNE (CCVA).
(234 cours Emile Zola (Métro FLACHET – Ligne A)
Ce Jeudi 14 juin 2012 à partir de 20h.
Cette réunion me permettra de vous expliquer mes propositions, ma vision de Villeurbanne et de notre Nation.
Venez nombreux, en famille ou entre amis pour ce moment d'échange républicain !
Emmanuelle HAZIZA
Conseillère Municipale de Villeurbanne
Candidate de l'UMP aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012
Article du journal le Progrès du jeudi 14 juin 2012 :
Article du journal le Progrès du jeudi 14 juin 2012 :
mardi 12 juin 2012
les enjeux du second tour « Tout est possible au second tour si les électeurs le veulent »
Législatives.Arrivée très largement en tête dimanche et disposant de réserves de voix à gauche, la députée sortante PS part favorite. Mais la candidate UMP ne baisse pas les bras.
Avec 42,53 % des voix, la députée socialiste sortante Pascale Crozon pouvait avoir le sourire, dimanche au soir du premier tour de l’élection législative dans la 6 e circonscription du Rhône. C’est 16,69 points de plus que lors du premier tour de 2007. À l’époque, la dissidence de Lilian Zanchi avait coûté 8,97 % des voix à la gauche. Mais, même si l’on additionne le score Crozon/Zanchi de la précédente élection, le PS villeurbannais a encore gagné des électeurs (plus de 3 000). Dans un contexte de faible participation, ce n’est pas une mince affaire. « Cet excellent résultat doit être amplifié au second tour pour assurer notre victoire », juge quand même Pascale Crozon, qui appelle à la mobilisation.
Il est symptomatique de noter que le nombre de votants est quasiment le même entre 2007 et 2012, alors que les listes électorales comptent 4 000 inscrits de plus à Villeurbanne. Ce qui se traduit par une forte hausse de l’abstention, de 43,95 % en 2007 à 47,12 % avant-hier.
Pour Emmanuelle Haziza, être au second tour s’apparente à une victoire à la Pyrrhus. Certes, elle se maintient et reste loin devant le Front national, mais elle perd 12,5 points par rapport à Henry Chabert il y a cinq ans (24,30 % contre 36,78 %). C’est surtout un déficit énorme de 5 212 voix. Elle tente pourtant la méthode Coué en martelant que « Tout est possible au second si les électeurs le veulent », et qu’elle « espère bien créer la surprise ». Elle n’a pourtant pas ou peu de réservoir de voix. L’alliance centriste et radicale autour d’Elvire Cruz a réalisé un score minime (1,28 %), loin des 11,18 % de Richard Morales en 2007.
Une bonne partie des voix qui ont manqué à la candidate UMP est allée à Stéphane Poncet. Si le candidat du Front national n’a pas réussi son pari d’être au second tour, il a tout de même réalisé un bon score à 15,02 % (seulement 4,63 % en 2007). Durant la campagne, il n’a cessé d’égratigner la candidate UMP et avait déjà prévenu qu’il n’appellerait pas à voter pour elle si elle se maintenait au second tour.
À gauche, Pascale Crozon peut compter sur le soutien d’Europe Écologie Les Verts. Leur candidat, Vincent Morland (6,03 %), s’en sort mieux que Béatrice Vessiller en 2007, dans un contexte post-Présidentielle tendu pour les écologistes.
Le Front de Gauche n’a, par contre, pas réussi à surfer sur son résultat de la Présidentielle (12,87 %), même s’il réalise un bon score à 7,50 %, qui le positionne en 4 e force politique sur la ville.
Zaïr Meziani appelle également à voter Pascale Crozon. Le candidat de l’Alliance écologiste indépendante n’a pas eu de chance : une erreur de l’imprimeur sur ses bulletins de vote a finalement empêché la distribution de ses professions de foi. « Pour le principe, je vais déposer un recours. Cela ne changera pas le cours de l’élection, mais il ne faut pas que ce genre de problème se reproduise ».
Communiqué de presse
« TOUT EST POSSIBLE AU 2nd TOUR SI LES ELECTEURS LE VEULENT »
Tel est le credo d’Emmanuelle HAZIZA, candidate UMP aux élections législatives à Villeurbanne (6ème circonscription du Rhône), pour cette ultime semaine de campagne jusqu’au dimanche 17 juin, jour du 2ème tour.
Ayant réuni au 1er tour près de 10 000 voix, soit 24,3% des suffrages exprimés, Emmanuelle HAZIZA, qui retrouvera la sortante PS Pascale CROZON au 2nd tour, espère bien créer la surprise.
« Je remercie tous les Villeurbannais qui ont voté pour moi au premier tour, les remerciant de leur confiance et les invitant à renouveler avec détermination leur geste, dimanche 17 juin, pour l’avenir de Villeurbanne. Et j’appelle, dans le même sens, toutes celles et tous ceux qui se sont abstenus au premier tour ou ont voté pour un candidat non présent au second tour à me soutenir dans ma démarche et m’apporter leur suffrage au second tour », lance Emmanuelle HAZIZA.
« Je suis désormais la seule candidate du renouvellement et du changement à Villeurbanne dans cette élection et je compte bien le faire valoir dans l’intérêt général. Soucieuse pour nos finances publiques et pour la fiscalité qui risque d’accabler très rapidement beaucoup de Français, pour la croissance et pour nos emplois qu’il convient de défendre, pour notre sécurité, notre tranquillité et notre cadre de vie, j’appelle tous celles et tous ceux qui ne veulent plus d’une politique socialiste, dont nous connaissons bien les tenants et les aboutissants, à s’unir, à Villeurbanne et aujourd’hui, derrière moi. Il faut envoyer un signe fort à l’Assemblée nationale, et à un système local qui veut tous les pouvoirs et n’a pourtant rien fait pour protéger Villeurbanne et promouvoir sa croissance depuis 40 ans », conclut la candidate.
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